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Nous vendons des clés en main pour la culture d'algues monocellulaires en circuit fermé, comme la spiruline, l'astaxanthine, l'oméga 3, la chlorelle, ou toute autre souche d'algue. Pour les solutions nous présenterons uniquement Algamoil, composé à 50% de lipides et faisant partie de la famille des Chlorella. L'usine qui accueillera les photobiorécats sera de préférence une serre, il faut donc une énorme quantité de CO2, 10.000 tonnes/hectare/an, pour forcer la chlorophylle synthase à l'intérieur, phase autotrophe, avec ou sans lumière LED, cela dépend de la radiation solaire. Après cette étape qui dure un jour et où les photobioréacteurs se vident toutes les nuits, on nourrit les algues dans un fermenteur pour développer leur biomasse, phase hétérotrophe. Ce processus dure quatre jours et les nutriments sont, par exemple, du fumier de bovins ou de poulets, du digestat, des résidus de caves, de brasseries, de laiteries, etc., mais certainement pas des déchets humains ou du fumier de porc. Nous avons besoin de 10 000 à 15 000 tonnes d'éléments nutritifs par an, la différence résidant dans leur qualité. Au final, nous recevrons 50 % d'huile végétale pure de troisième génération, qui, une fois raffinée, deviendra du biodiesel, du bioéthanol ou du biokérosène. L'autre moitié est un résidu sec qui peut être utilisé comme nutriment pour la pisciculture, le bétail, etc., comme engrais ou employé dans un biogaz pour produire du biométhane. Il peut également être utilisé comme matière première pour la production de bioplastique, voire de biocompostable.