Actualités - 12 février 2018

Vers les villes du futur

Tramway de Lisbonne
- Photo par https://pixabay.com/en/street-travel-city-train-tram-3134799/

Ecrit par Rémy Kalter

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Si vous lisez ceci, il y a de fortes chances que vous viviez dans une ville. La plupart d'entre nous le font aujourd'hui et nous y vivons pour toute une série de bonnes raisons : communauté, opportunité, accès, choses à faire.

Mais nous le faisons en sachant qu'il y a un compromis à faire, qu'il s'agisse de faire face aux embouteillages, de trouver un endroit agréable (et abordable) où vivre, d'avoir une qualité d'air décente ou même de trouver un parc pour avoir un peu de calme. Il est évident que beaucoup de gens vivent en ville par nécessité - le besoin d'être proche de son travail, le besoin de services (garde d'enfants, soins de santé, etc.) ou le caractère abordable des transports et du logement.

Tout cela pour dire qu'à mesure que les villes continueront à se développer, ces inconvénients risquent de s'aggraver ; les ressources seront mises à rude épreuve et les inégalités se creuseront. C'est pourquoi nos villes doivent se développer de manière à rester inclusives, à offrir des opportunités dans des conditions équitables et à rester des lieux où les gens veulent vivre plutôt que ceux où ils doivent vivre.

Cela implique une meilleure planification urbaine, des politiques et des réglementations judicieuses et bien appliquées, et une gestion de nos villes qui utilise efficacement les ressources tout en réduisant leur empreinte écologique. Mais si nous faisons ces choses correctement, cela peut également ouvrir de nouvelles possibilités de prospérité pour les villes. C'est, bien sûr, l'une des raisons pour lesquelles l'Alliance mondiale propose des solutions ciblées qui vont dans ce sens.

Transport et mobilité

C'est une question assez difficile ; si le potentiel d'impacts positifs existe en matière de santé, de qualité de vie, d'intégration et de sécurité, pour n'en citer que quelques-uns, il faut aussi offrir des alternatives pratiques et utiles tout en faisant preuve d'un peu de fermeté. Prenez Paris ; ils proposent des mesures pratiques pour réduire le nombre de voitures dans la ville, comme Autolib, un service de partage de voitures entièrement électriques et à accès libre (avec des programmes similaires pour les vélos et les scooters). D'autre part, ils ont choisi d'interdire tous les véhicules sauf les véhicules électriques dans leurs rues d'ici 2030. Donc un peu de carotte et un peu de bâton.

L'énergie produite localement

L'un des défis majeurs de la transition de notre système énergétique est l'installation de nouvelles infrastructures. À Austin, au Texas, ils ont mis en place le programme solaire Austin Energy, un service public d'électricité appartenant à la communauté et à une partie de la ville d'Austin, dans le cadre duquel ils ont fait appel à plus de 40 entrepreneurs locaux pour réaliser plus de 1 000 installations solaires sur les toits par an, ce qui permet aux clients résidentiels de satisfaire 100 % de leurs besoins en électricité à partir de projets solaires locaux, tout en installant également des batteries de stockage et en garantissant de limiter les hausses de prix de l'électricité à 2 % par an. Ce projet a connu un énorme succès et a largement contribué à l'ambition d'Austin de satisfaire 55 % de ses besoins en énergie d'ici 2025, tout en créant des emplois et en offrant l'énergie solaire la moins chère des États-Unis.

Efficacité

Le responsable de notre Fondation, Bertrand Piccard, vous dira que "pendant trop longtemps, notre approche de l'énergie a été semblable à celle d'un homme qui fait couler un bain dans une baignoire qui fuit. Et ce n'est même pas une exagération : nous perdons actuellement jusqu'à la moitié de l'énergie que nous produisons à cause de systèmes, d'appareils et de bâtiments inefficaces. Ainsi, si les énergies renouvelables sont souvent sous les feux de la rampe, nous ne devons certainement pas oublier que notre rapport global à l'énergie doit changer.

C'est un problème énorme en Europe, où les structures en béton armé qui sont devenues populaires après la Seconde Guerre mondiale souffrent d'être extrêmement inefficaces en termes d'isolation. Saviez-vous que le chauffage et le refroidissement sont responsables de plus d'un tiers de nos besoins énergétiques ! Et c'est aussi une question d'inégalité. La précarité énergétique, qui consiste à ne pas pouvoir se permettre de chauffer sa maison, est un problème grave qui contribue à la baisse du niveau de vie et à l'augmentation fréquente des coûts des soins de santé. La Commission européenne considère qu'il s'agit là d'une priorité absolue pour la transition énergétique.

La semaine prochaine, nous apportons des solutions aux maires européens

La semaine prochaine, nous serons donc à Bruxelles pour le dixième anniversaire de la Convention des maires, apportant des solutions pour aider à relever ce genre de défis directement aux maires, donnant ainsi le coup d'envoi de notre collaboration avec une organisation qui compte plus de 7 750 villes à la recherche de solutions pour devenir plus propres et plus efficaces. Nous sommes heureux de participer à cette mission.

Ecrit par Rémy Kalter le 12 février 2018

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