Recyclage circulaire des textiles : GR3N et Velor transforment les déchets PET en matières premières durables

GR3N et Velor ont collaboré pour résoudre le problème mondial des déchets textiles et de l'impact environnemental du recyclage du polyester. Le cas d'utilisation a été mis en œuvre pour démontrer un processus de recyclage chimique innovant qui décompose le PET des déchets textiles en ses monomères d'origine, permettant une véritable circularité. La technologie de dépolymérisation assistée par micro-ondes de GR3N a été combinée à l'expertise de Velor en matière de mode durable pour créer de nouvelles fibres de polyester de haute qualité à partir de vêtements de post-consommation. Cette initiative a été mise en œuvre par le biais d'essais à l'échelle pilote, de l'intégration du matériau recyclé dans de nouveaux produits textiles et de la validation des paramètres de qualité et de durabilité. Le principal problème qu'elle résout est l'inefficacité et les limites du recyclage mécanique traditionnel, qui dégrade souvent la qualité des matériaux. Ce cas d'utilisation prouve que le recyclage en boucle fermée dans l'industrie textile est réalisable, évolutif et essentiel pour réduire la dépendance à l'égard des matières vierges et minimiser l'impact sur l'environnement.

La collaboration entre GR3N et Velor permet de recycler 100 tonnes de déchets textiles par an, ce qui permet d'économiser jusqu'à 250 tonnes de CO₂eq, soit l'équivalent de la quantité absorbée par 12 000 arbres chaque année, tout en réduisant considérablement la dépendance à l'égard du polyester vierge. Le coût social du carbone étant estimé à 418 USD par tonne, ces économies de CO₂ représentent une valeur économique liée au climat de plus de 100 000 euros par an. Le processus est également très efficace sur le plan énergétique, consommant moins d'énergie que les méthodes de recyclage conventionnelles et réduisant les coûts d'exploitation. Une fois mis à l'échelle industrielle, les avantages environnementaux et économiques pourraient être multipliés par 400, ce qui équivaudrait à près de 40 millions d'euros d'économies annuelles liées au carbone.