Le nouveau yacht d'exploration décarboné de la France

Peut-on vraiment décarboniser la croisière ? Peut-on vraiment explorer des zones fragiles comme l'Arctique sans les mettre en danger ? C'est la conviction de Sophie Galvagnon, capitaine polaire et armateur qui, accompagnée de Julia Bijaoui et Quentin Vacher, un couple d'investisseurs ayant déjà un palmarès impressionnant en matière de création d'entreprises, notamment dans la food tech, dévoile Selar, une toute nouvelle compagnie maritime et un tout nouveau bateau. Un voilier d'exploration polaire qui concentrera toute une série de nouvelles technologies visant à décarboner au maximum les futures croisières qu'il effectuera en Norvège, dans l'archipel du Svalbard et au Groenland. La construction du navire, baptisé Captain Arctic et construit par le chantier naval CNOI à l'île Maurice, a commencé et il devrait commencer à naviguer à l'automne 2026. Il pourra accueillir 36 passagers, 20 membres d'équipage et 4 guides. Pour créer ce bateau et cette nouvelle philosophie, la compagnie a choisi de travailler avec Laurent Mermier et Cormoran.

1000 m² de production d'ailes permettent d'éviter 427 t de diesel, 1,5 t d'huile de lubrification et 30 t d'urée, soit 1150 t_CO2eq, pour un impact annuel moyen incluant la fabrication, le transport, l'installation et la maintenance estimé à 15 t_CO2eqpar an. Ceci n'inclut pas l'impact évité de la construction, de la maintenance et de la fin de vie des générateurs diesel embarqués. 1 000 m² de panneaux solaires Cormoran réduisent les émissions directes de 185 t_CO2 par an, soit un impact de ₁₄tCO2eq par an.